Le phénomène de la corrosion est une réaction naturelle puisqu’il s’agit de la réaction chimique et/ou électrochimique entre un matériau et un oxydant. Cependant, dès lors que des appareils tels que des palonniers, palans ou encore des escaliers et des bâtiments y sont confrontés cela peut être dangereux. A terme, celle-ci peut mener à une importante perte de résistance des structures métalliques industrielles, voire à leur rupture.
L’étude des chercheurs Touhami Lanez et Kir Imane, exposée pour la première fois au cours du premier séminaire national sur l’électrochimie, relève que :
La corrosion est un problème majeur, puisque l’on estime que 5 tonnes d’acier disparaissent chaque seconde […] (Touhami et Imane, 2014).
Aujourd’hui, il existe des solutions comme la galvanisation, les matériaux en aluminium, et bien d’autres.
La corrosion, c’est quoi ?
Les métaux que nous utilisons à notre époque sont généralement extraits sous la forme de minerais. La métallurgie primaire permet de transformer ces minerais en métal par le processus de la réduction. Ainsi, il en résulte un métal désoxydé. Cependant, les métaux ont tendance à retourner à leur état naturel. En effet, on utilise ces métaux pour différents types de constructions extérieurs. Mais ces constructions sont à l’air libre et donc sujettes au dioxygène et à l’hydrogène. Les formes les plus courantes de corrosion sont la rouille et l’oxydation. La rouille se produit lorsque le fer ou l’acier réagit avec de l’oxygène et de l’eau pour former de l’oxyde de fer. L’oxydation, quant à elle, est une réaction entre les atomes du métal et les molécules de l’air, qui lui font perdre des électrons et le rendent plus sensible à la corrosion. La corrosion peut également se produire lorsque les métaux sont exposés à des acides, tels que l’acide des batteries ou l’eau salée.
En d’autres termes, la corrosion n’est autre que la conséquence de l’oxydation ou de la rouille, soit du contact direct entre l’air ou l’eau et le matériau en question. Ce phénomène conduit alors à la détérioration de ce dernier.
La galvanisation pour éviter la corrosion ?
Une des solutions est d’isoler un métal de l’extérieur par une couche de protection métallique afin d’en empêcher la corrosion et, par extension, la détérioration. On recouvre ainsi les pièces métallurgiques d’une couche de zinc. Cette méthode anticorrosive est nommée la galvanisation. De fait, la corrosion s’applique sur la couche extérieure ce qui transforme progressivement le métal externe sous sa forme oxydée.
La galvanisation implique un nettoyage et une préparation chimiques qui préparent le métal à recevoir son revêtement galvanisé, suivis d’un trempage du métal dans du zinc en fusion. L’acier est ensuite refroidi et inspecté avant d’être expédié. La galvanisation est utilisée dans de nombreuses applications, telles que les pièces automobiles, les structures extérieures et d’autres objets nécessitant d’être protégés des éléments extérieurs et acides. La galvanisation constitue une excellente couche de protection contre la rouille et la corrosion et peut contribuer à prolonger la durée de vie de vos produits.
En général, l’entretien de cette couche permet de prévenir l’altération du métal principal servant de structure.
A titre d’exemple, une pièce de voiture en acier non-protégé voit se former une couche d’oxyde de fer à sa surface. Cependant, elle est perméable à l’air et à l’eau ce qui n’arrête pas le processus de corrosion. À l’inverse, l’acier galvanisé possède une couche passive de zinc à sa surface qui est imperméable à l’air et à l’eau, les molécules provoquant l’effet de corrosion du métal. Il existe des constructions métalliques composées d’un seul métal se recouvrant naturellement de cette couche passive. Par exemple, l’aluminium, le titane, l’acier inoxydable ou le cuivre sont résistants à la corrosion grâce à cela.
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